J’ai décidé d’écrire des D
De démanteler, de dévoiler, de dire direct
De distribuer des idées douces et d’édifier
Une destinée dédiée aux dogmes
Des déjantés, des dépravés
Distance de la démence des hommes
Je demande donc de délirer
Et d’abolir nos dépendances
Et de détruire les exigences
Des démocrates décontractés
Qui nous dénigrent dès le départ
Et qui depuis des décennies nous disent
D’emblée de digérer leurs directives
Leurs décrets, leurs devises et leurs déchets
Qui diabolisent nos destinées
Et qui divisent nos sociétés
Demain on débarque, demain on s’démarque
Avec nos déviances, direction distance
Dimension détente, émotion latente
Dévotion d’un jour, dévotion d’amour
Demain on détracte la droiture des dictats
J’ai décidé de vivre demain
Et d’apprécier dûment mon destin
Que je dessine tel un devin
Que je devine en être humain
Je décline toute suggestion
De droit divin, de direction
Qui démolirait la dévotion
Que je dédie à mon action
Je me devine une douce folie
Envie d’avis, envie d’amis, envie de défis
Des fois aussi de désobéir si ça me dit
Et si samedi, dimanche aussi
Dissolution des addictions
Distribution de destinations
J’ai décidé de vivre de suite
D’aller vers une douceur de vivre
Sans domination, sans drapeaux
Demain mon hideux démon me quitte
Et une délicieuse devise me dicte
Je rentre dedans, je dynamite
Et dans une dynamique d’amour je dédie
Cette chanson d’un jour, cette chanson où je dis
J’ai décidé de vivre de suite,
J’ai décidé de vivre demain
J’ai décidé d’écrire des D
De démanteler, de dévoiler
De désapprouver, de dépasser, de déraper
De délivrer ma destinée, de désarmer
De décliner, de décoder ma dignité,
De diviser les dignitaires et d’embrouiller les milliardaires
De m’dorloter, de m’détendre