Fuient le mal qui est en eux
Quand vous en croisez un dans le désert
Il trouve encore moyen de détourner les yeux
Car son frère lui fait peur
Alors il se précipite en pleurant
Dans les bras du premier Colonel Papa venu
Qui lui promet torture et prison, oh
Pour celui qui a fait à son rejeton
L'affront d'un regard d'amour, yeah
Je veux plonger mon poing
Et te l'enfoncer jusqu'au cœur
Et les brandir à la lumière du soleil
Cent mille enfants, yeah, yeah
L'étendard de l'amour révolté, oh yeah
Le vent dansait dans leurs cheveux
Et leur voix faisait trembler les murs de Babylone
Comment veux-tu que l'espoir capitule
Et qu'on retourne après ca
Jeter en pâture aux chacals et aux requins
Ce pur élan de vie, oh, oh
Jeter en pâture aux chacals et aux requins
Alertez, alertez, alertez les bébés!
Et ils traquent leurs petits
Dans les corridors des cités grises
Et des matraques à la main
Ils font la chasse à l'identité
Eux qui ont égaré la leur
Dans les basses-fosses de paperasses, oh!
Eux qui ont égaré la leur
Dans leurs entrailles repues de viande assassinée
Oh, oh, oh, alertez les bébés!
Oh, alertez, oh, oh, les bébés, yeah
Alertez, alertez les bébés
Mais les rapaces de la mort se retournaient déjà
Que nous avions pris le temps
Et de construire avec les bébés
Les yeux clos des morts-vivants
Les yeux clos des morts-vivants, morts-vivants
Morts-vivants, morts-vivants
Morts-vivants, vivants, vivants, vivants, vivants
Oh, vivants, vivants, vivants
Alertez, alertez les bébés!
Alertez, alertez les bébés, yeah!